Après 50ans de Carrière musicale, Salif Keïta est resté toujours fidèle à lui-même

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Né le 25 août 1949, à Djoliba (Mali), sur les rives du fleuve Niger.

Albinos, Salif Keïta connaît une enfance isolée et rêve de devenir après ses études un instituteur. Mais sa vue déficiente le lui interdit, il décide alors de devenir chanteur ce qui va créer un scandale dans sa famille.

Traditionnellement dans le manding, la musique est réservée pour les griots, et les Keïta sont une famille de princes.

En 1967, il s’installe à Bamako, où  il se produit sur les places de marché, dans les cafés, puis dans les différentes discothèques, en compagnie de l’un de ses frères.

Salif Keïta rallie le Rail Band, aux côtés du saxophoniste Tidiani Koné, du chanteur Mory Kanté et le guitariste Guinéen Kanté Manfila en 1969, ensemble ils ont fondé le groupe « les Ambassadeurs » un groupe à succès dans toute l’Afrique jusqu’aux années 1978.

A la même année, il s’installe à Abidjan (Côte d’Ivoire) ou il y enregistre son premier album «Mandjou» dans lequel il rend hommage au 1er président Guinéen Ahmed Sékou Touré.

En 1980, il enregistre aux États-Unis (2) disques : Primpin et Tounkan.

Il quitte Abidjan pour revenir à Bamako, retrouver sa famille, notamment son père vieillissant en 1984. Il participe à la même année au festival de musiques métisses d’Angoulême. Il rencontre un succès auprès du public français, et vient s’installer en France dans la ville de Montreuil d’où il anime de nombreuses fêtes traditionnelles dans la communauté malienne immigrée.

 L’année suivante, il participe, à la demande de Manu Dibango, à l’enregistrement d’un album collectif « Tam Tam » pour l’Afrique au profit de l’Éthiopie où sévit une grande famine depuis 1984.

En 1986, il enregistre l’album, Soro, de blues-rock chanté en malinké. Cet album enregistré sous la houlette du producteur Ibrahima Sylla pour le label «Syllart Production» qui propulse l’artiste Salif Keita sur la scène internationale.

Salif Keïta est le père de l’athlète française Nantènin Keïta, spécialiste du 400 mètres. Atteinte d’albinisme et malvoyante, elle est double championne paralympique en 2008 et 2016.

Surnommé «La plus belle voix du Mali », Salif Keïta est nommé conseiller du chef de la junte par le Colonel Assimi Goïta en aout 2023.

En 2025, le musicien a signé l’album «Un autre Blanc», que lui-même annonce être le dernier de sa carrière, mais sans renoncer à chanter dit-il.

Gcm.com

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