Musique : JMJ « Il n y a pas de pays de la sous-région qui a autant de variétés rythmiques que la Guinée »

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A l’occasion de la célébration de ses 50 ans dans le journalisme, Justin Morel Junior était l’invité spécial de l’Emission ‘’Les Grandes Gueules’’ d’Espace, ce mardi 16 mars. Lors de son intervention où il a évoqué les grands moments de sa carrière, l’ancien producteur a donné son avis tranché sur la musique guinéenne qu’il maitrise parfaitement.

Justin Morel Junior a déploré l’attitude de certains artistes guinéens qui imitent les ivoiriens, nigérians et autres. Cela au dépend des variétés artistiques et rythmiques qui ont pourtant inspirées d’autres vedettes de la musique africaines.

« Youssou Ndour n’a jamais hésité de le dire qu’un Bembeya, qu’un Kélétigui, qu’un Demba Camara ont été des inspirations pour lui et pour beaucoup de musiciens de la sous région. Quand vous héritez d’une telle culture vous ne pouvait pas la bafouer ou l’ignorer. Il faut en faire un ancrage important de votre expression artistique, si ce n’est pas le cas vous devenez des identités banales qui seront bafoués à l’aune de leur insuffisance professionnel», a-t-il dénoncé avant de poursuivre

« Parce que si vous imitez le Naija, vous ne faites que ça, Yemi Aladé vous en montrera les couleurs ou alors c’est Davido qui vous frappera avec ses coups. Les références sont là quand on est du pays de Sory Kandja Kouyaté de Demba Camara et autre. On ne peut pas jeter cela aux ordures. Il faut en faire un acquis et revendiquer cela. Il n y a pas de pays de la sous-région qui a autant de variétés rythmiques que la Guinée, les variantes de Doundoumba de Yakadi de Toupoussèssè etc.. Les maitres de percussions c’était en Guinée. Ce n’est pas pour rien que les ballets ont traversé le monde. Quand on a un tel patrimoine c’est une richesse inouïe qu’il faut profiter et partager au monde. a soutenu M. Morel.

Pour changer cette tendance, l’ancien ministre de l’Information et de la Culture préconise « Il faut examen de conscience et se dire oui ce qu’on a fait c’est bien mais si nous revenons à nos fondamentaux sur le plan de la culture c’est encore meilleur ».

Ibrahima Bah/GCM.COM

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