[ITW] : Dix-neuf questions à Mariam TOURÉ, Miss Guinée 2019 (Exclusif)

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A peine élue MISS GUINÉE 2019, Mariam TOURÉ, a bien voulu accorder sa toute première grande interview exclusive à AFROGUINÉE.

Âgée seulement de 21 ans, Mariam TOURÉ est diplômée en Droit International à Koffi Annan. Du haut de ses 1,70 m, cette beauté nationale a d’abord été respectivement élue Miss Choco et Miss Bôrô en 2015 avant d’être Miss RTG en 2017 et Miss Guinée Conakry en 2019. Lisez illico, in extenso notre entrevue.

Salut! Bravo Miss Mariam pour ton élection ! Quel le ressenti après avoir raflé la couronne de Miss Guinée 2019?

C’est un sentiment de ouf, de joie. Je suis très fière de porter cette couronne nationale, de pouvoir être la plus belle femme de la Guinée cette année.

As-tu été confiante de remporter cette couronne parmi les 20 Candidates ?

Bien sûr ! Déjà, le simple fait de se présenter nécessite une confiance en soi, en ses objectifs. Je croyais déjà en mes talents, mes capacités et j’avais en tête que je pouvais gagner.

C’était quoi ton point fort ?

J’ai su me démarquer des autres par la pertinence de mon discours peut-être. Et aussi, de la petite expérience que je possède dans le milieu du concours de beauté.

Quel a été le moment le plus stressant du concours ?

Le moment le plus stressant ne s’est pas passé le jour J. Mais à la veille. J’avoue que des évaluations internes étaient stressantes, il y avait d’autres thèmes que celui commun. Donc, il fallait convaincre le jury et ça n’a pas été facile.

Participer à une compétition nationale comme Miss Guinée, représente quoi pour toi ?

Ce n’est pas comme les autres concours ouverts à n’importe qui. Aujourd’hui, je me considère comme une fille qui est à la hauteur.

Décrit nous l’ambiance avec tes concurrentes pendant la compétition ?

C’était une ambiance plutôt cool. A travers ce concours, j’ai eu la chance de rencontrer de belles filles très talentueuses. Les répétitions étaient internes, il fallait faire vite, surtout assimiler assez de choses à la fois. Nous nous aimions toutes.

Qu’est-ce qui a changé dans ta vie depuis ton élection ?

Je suis passée d’un stade de fille ordinaire à une Miss Guinée. Là, ça change beaucoup de choses. Parce que ça demande une nouvelle responsabilité. Avoir cette couronne, c’est comme si j’avais tout le pays sur la tête. Donc, mon stade de vie a changé, et il faut le reconnaitre.

Comment tu vis cet instant de buzz, de succès, de respect avec ta famille et ton entourage ?

Ils sont très fiers de moi, de tout mon parcours jusqu’à Miss Guinée. Néanmoins, ce n’est pas facile avec le buzz, il y a des pour et des contre. Je me suis dit que quand tu choisis d’être un personnage public, les critiques doivent être tes médailles.

Quelles seront tes priorités durant ton mandat ?

Avec mes dauphines, nous avons déjà un projet en commun qui sera basé sur la paix, avec cette crise qui mine le pays. Et à part cela, nous avons chacune, nos projets personnels, le mien est consacré à la lutte contre la fistule obstétricale.

Tu es la plus belle fille du pays. Ça te dit quoi ? En quoi peut-on définir ta beauté ? Est-ce ta générosité ? Ton intelligence ? Ta silhouette ? Ton niveau d’études ? Ton teint ? Ton sourire ? Ta taille ? Etc…

C’est un peu de tout ça ! Mais je joue beaucoup sur l’intellect. Parce que la beauté physique m’importe peu dans mes objectifs. J’aimerai évoluer tout en restant digne, c’est important de faire travailler son côté intellectuel. Et comme on le dit souvent, il faut fermer ses jambes et ouvrir son esprit.

Parmi les Miss qui t’ont précédé, laquelle qui t’a beaucoup marqué ?

Du point de vue parcours, je dirai que c’est Ary SIDIBE. Elle a cette façon de se démarquer des autres. C’est elle qui m’épate parmi toutes les autres.

Quelle est ton loisir ? Ta couleur et ton plat préféré ?

J’aime me pavaner, sortir et prendre de l’air. J’aime beaucoup écouter de la musique. J’aime plusieurs couleurs, je n’ai pas de préférences et j’aime manger de l’attiéké et la sauce d’arachide avec de la viande.

Quelle est la chose que tu déteste surtout ?

L’hypocrisie.

Dans la vie, qu’est ce qui est plus important pour toi ? Est-ce l’argent ? La célébrité ? Ou quoi d’autre ?

Ce qui est plus important pour moi, c’est d’être moi-même, être au service de tous.

Que penses-tu de la violence faite aux femmes ?

C’est une mauvaise pratique. Des hommes ont l’habitude de mal traiter leur femme. C’est très mauvais, ce n’est pas bien. Une femme doit être respectée, elle se doit de donner des décisions, de travailler, d’aller à l’école. Comme le disait Aminata Sow Fall, je cite : « que l’équilibre de notre société repose sur les épaules de la femme. Donc si elle révélait tous les secrets qu’elle détenait, le monde éclaterait ».

Si tu as l’argent, le pouvoir et la santé, que feras-tu pour changer le monde ?

Si je pouvais seulement changer certaines mentalités, parce que je sais que ni l’argent, ni le pouvoir ne peuvent changer les mauvaises mentalités. Je reste dans le contexte par exemple, de la paix, il faudrait que les guinéens sachent que nous sommes Une et Indivisible.

Quel genre de mari souhaiterait épouser ?

Je souhaiterais épouser un mari qui a un grand cœur, qui est disponible et compréhensif et qui fera de moi, sa priorité. Et surtout musulman !

C’est quoi ton rêve le plus fou sur terre ?

C’est devenir une grande femme écoutée, travailleuse pour changer le pays un jour.

Comptes-tu amener la couronne de Miss Monde en Guinée ?

Du moment où je suis Miss Guinée, j’ai intérêt à amener la couronne dans mon pays. Avec le soutien de tous les guinéens, je compte amener cette couronne.

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